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Partager la publication "Un salarié licencié pour avoir refusé tout contact verbal avec sa hiérarchie"
L’abus de la liberté d’expression des salariés est un point récurrent dans de nombreuses affaires prud’homales. A l’inverse, qu’en est-il d’un salarié qui refuserait d’échanger verbalement avec sa hiérarchie ?
Récemment, une affaire jugée par les tribunaux à mis en évidence ce problème de communication, faisant l’objet d’une motivation pour faute grave de la part d’un employeur : « Le salarié refuse tout échange verbal avec sa hiérarchie, ce qui porte préjudice à la qualité du travail et aux relations entre les membres de l’équipe. Refus de dire bonjour le matin ainsi qu’une volonté de ne jamais répondre verbalement à une question posée ».
Face aux accusations, l’employé ne conteste pas son mutisme et évoque un problème d’écoute de la part de sa hiérarchie : « Je refuse d’échanger avec mes responsables, dans la mesure où, à aucun moment, ceux-ci n’ont voulu m’écouter ».
Après étude de l’affaire, les juges ont estimé que le refus volontaire du salarié à dialoguer avec sa hiérarchie constituait une faute grave, rendant impossible son maintien au sein de l’entreprise.