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Pour augmenter la compétitive des entreprises françaises, le gouvernement Hollande a lancé le 21 janvier 2014 « le pacte de responsabilité et de solidarité ».
Dans son discours du 8 avril 2014, lors de la déclaration de politique générale, le premier ministre Manuel Valls a précisé que cette mesure avait pour but de favoriser les conditions de création d’emplois, selon trois points :
- La réduction du coût de travail
- La baisse des impôts des entreprises
- La simplification de la vie des entreprises
À rappeler que ce pacte est associé le 1er janvier 2015 au Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) mis en place le 1er janvier 2013. L’objectif étant de non seulement diminuer le coût du travail, mais aussi de baisser la fiscalité des entreprises, ce qui permettrait de réduire le taux de chômage dans le territoire français.
Cependant, le pacte a à peine changé la situation. 10,2% de la population active en France est encore sans-emploi, face à un recul à 9% du taux de chômage en Union européenne (UE).
En effet, l’office statistique de l’Union européenne, Eurostat, a publié récemment dans son enquête intitulée «Le taux de chômage dans l’UE 2015 » que la France est en 9e place des États les plus affectés par le chômage. Les pays avec un taux nettement faible sont l’Allemagne et le République tchèque, avec seulement 4,5% de personnes sans emploi.
Pour le cas du Royaume-Uni et l’Allemagne, la méthode consiste en :
- L’assouplissement des conditions de licenciement
- Le renforcement des modalités d’indemnisation des chômeurs
- La conception de nouveaux contrats de travail plus flexibles
- L’existence d’une démographie avantageuse (800 000 jeunes candidats remplacent 850 000 séniors chaque année sur le marché de l’emploi)
D’après l’analyse de l’union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unédic), le taux du chômage en France n’atteindra pas en dessous de 10% que d’ici 2017.
Texte de référence : « Chômage : en quoi nos voisins européens s’en sortent mieux ! »