Sauf que le classement de ces villes n’a jamais été revu depuis plus de 20 ans ! C’est ainsi qu’on se retrouve aujourd’hui avec (entre autres) Paris et Marseille à 3 % (pas si illogique), mais également Chambly (seule ville de l’Oise à 3 %) et La Baule. Nantes, Nice et Lyon quant à elles, sont à 1 %, au même titre que Béthune, Brest et Blénod-lès-Pont-à-Mousson (en Meurthe-et-Moselle). Et puis en bas de classement, à 0 %, donc avec aucune indemnité, on retrouve Bordeaux, Rennes, Annecy, logées à la même enseigne que n’importe quelle ville de la Mayenne ou de l’Ardèche !
Même si le Ministère de la transformation et de la fonction publiques annonçait il y a quelques mois, qu’« une réforme de ce dispositif apparaît souhaitable dans la mesure où il s’appuie sur un zonage ne correspondant plus à la situation économique actuelle* », ce travail n’a pas encore été fait sauf pour les transfrontaliers avec la Suisse ! En effet, Stanislas Guarini, à l’occasion d’un déplacement le 27 septembre, « la mise en place d’une indemnité de résidence pour les agents de l’Ain et la Haute-Savoie ». Les agents de 61 communes verront donc, dès le mois de décembre, cette nouvelle indemnité sur leur bulletin de paie.
*Réponse à la question écrite n° 1200 du 13 septembre 2022, relative à l’actualisation des zones d’indemnités de résidence, publiée au Journal Officiel Assemblée Nationale du 28 mars 2023. p. 2931.