Propositions pour le développement de la formation en alternance

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Afin de mobiliser les acteurs économiques en faveur de l’emploi des jeunes, M. Mestrallet, PDG de GDF Suez et de la fondation Agir contre l’exclusion, a remis au Président de la République un rapport avec des propositions destinées à faire de l’alternance une voie d’excellence et à engager directement les entreprises dans la formation et l’accompagnement des chômeurs.

fondation Agir contre l’exclusion
fondation Agir contre l’exclusion

Considérant l’alternance comme une arme particulièrement efficace contre le chômage, notamment celui des jeunes, l’auteur souhaite :

  • élargir la portée de l’alternance en fusionnant les contrats d’apprentissage et de professionnalisation en un contrat d’alternance unique intégrant 3 types de parcours, à savoir l’accès à un métier et une première qualification, l’acquisition d’une qualification de l’enseignement supérieur par une démarche de professionnalisation ou l’insertion sociale et professionnelle des demandeurs d’emploi ;
  • exonérer totalement de charges les contrats en alternance pour les bas salaires jusqu’à 1,2 % le SMIC et au-delà de ce plafond uniquement pour contrats en alternance des secteurs en développement ;
  • renforcer les aides fiscales ou sociales pour les contrats en alternance conclus sous la forme d’un CDI ;
  • créer un dispositif d’alternance pour les chômeurs longue durée sachant qu’ils resteraient sous statut de stagiaire de la formation professionnelle continue même pendant les périodes en entreprise, seul le tutorat serait à la charge de cette dernière.

Dans la mouvance de cette dernière mesure, il est envisager d’inciter les entreprises à plus se mobiliser dans la formation des demandeurs d’emploi, via les mécanismes suivants :

  • leur donner la possibilité d’imputer sur la contribution au Compte Personnel de Formation les dépenses assumées en matière de formation et d’accompagnement des demandeurs d’emploi ;
  • les inciter à ouvrir à ces personnes leurs centres de formation interne, sans que cela suppose pour autant la conclusion d’un contrat de travail ;
  • les faire bénéficier d’un crédit d’impôt « innovation sociale » en cas d’expérimentations sociales
  • assouplir les emplois d’avenir dans le secteur marchand en portant l’aide à 50% pour les recrutements en cdi et en ouvrant ces contrats à toutes personnes en situation d’handicap sans condition d’âge, à tous demandeurs d’emploi jusqu’à 30 ans dans les territoires sensibles et aux personnes en situation monoparentale jusqu’à 35 ans.

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