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Si le Comité de Bâle pour la Supervision Bancaire estime que les décisions contenues dans ces derniers accords entrent logiquement dans la finalisation de Bâle III, les acteurs financiers y voient une nouvelle réforme qui nécessite des adaptations importantes du système bancaire.
En effet, la réforme Bâle 4 vise à définir des règles de calcul des risques plus strictes qui tendent à préciser les exigences minimales en matière de fonds propres et, surtout, à réduire les disparités d’un établissement ou d’un pays à un autre.
Ces nouvelles réglementations prévoient de revisiter la méthodologie d’évaluation des divers types de risques (opérationnel, crédit, marché, liquidité) et mettent particulièrement en exergue le risque de taux, qui n’a pas été revu depuis une dizaine d’années.
En demandant des efforts supplémentaires aux banques européennes, les autorités les exhortent à renforcer la solidité de leurs fonds propres et de leurs liquidités, afin de surmonter tout type de crise, y compris celle inhérente à la pandémie de Covid-19.
Les accords de Bâle IV devaient initialement connaître une application progressive sur la période 2019-2024. En fin de compte et en raison de la crise sanitaire, la phase de mise en œuvre devrait être lissée jusqu’en 2027 pour faciliter l’absorption des nouvelles normes par les institutions bancaires.
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