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En France, environ 5 millions de personnes travaillent en horaires postés ou de nuit. Ces travailleurs souffrent de troubles du sommeil et d’un risque accru de pathologies.
Définition du travail de nuit et du travail posté :
Selon l’article L.213-2 du Code du travail, le travail de nuit correspond aux critères suivants :
Le travail posté correspond quant à lui à la définition suivante : «tout mode d’organisation du travail en équipe selon lequel des travailleurs sont occupés successivement sur les mêmes postes de travail, selon un certain rythme (?)» (directive 93/104/CE).
Quels impacts sur la santé ?
La surveillance médicale renforcée des travailleurs de nuit est précisée dans le décret n° 2002-792 du 3 mai 2002 (articles R 3122-18 à 22 du Code du travail)
Les spécialistes recommandent d’informer les salariés sur les risques du travail de nuit et du travail posté, afin de les faire adhérer à certaines actions de prévention.
En effet, « les salariés préfèrent souvent avoir une pause au lieu de deux afin de partir plus tôt du travail » explique Damien Léger, responsable du centre du sommeil de l’Hôtel-Dieu à Paris.
Au cours du colloque « Sommeil et travail », organisé le 28 novembre 2008 par la société Française de recherche et de médecine du travail et la société de pneumologie de langue française, les experts préconisent les points suivants :
Les signes annonciateurs de fatigue :
Une fois ces signes détectés, vous disposez d’environ 20 minutes pour aller vous coucher : après il est trop tard ! Vous devrez attendre le prochain cycle de sommeil, à savoir 1h10 à 1h30 plus tard? Alors n’attendez pas !
Auteur : Marie Sonia ETCHEGARAY, consultante formatrice C3S
Les formations C3S sur ce thème :
> Travail posté et horaires décalés
> Troubles du sommeil et contraintes professionnelles
> Vieillissement et santé au travail