Les femmes sous-représentées dans les emplois supérieurs de la fonction publique

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Fonctions publiques : Les femmes : 58,1 % des emplois dans la fonction publique… mais 12,1 % des emplois supérieurs.

Cette étude fait en effet apparaître que lesfemmes, qui représentent 58 % des emplois dans les trois fonctionspubliques, ne représentent que 12,1 % des emplois supérieurs.

Un ordre de grandeur que l’on retrouve peu ou prou quel que soit lesecteur : elles ne représentent ainsi que 10,3 % des emplois supérieursde la fonction publique de l’État (14,2 % dans les administrationsciviles, 13,5 % dans les juridictions, 7,3 % dans l’enseignementsupérieur et la recherche et 1,1 % dans la fonction publiquemilitaire), 17,5 % de l’encadrement dirigeant de la fonction publiquehospitalière (hors personnel médical) et 15,6 % de l’encadrement dansla fonction publique territoriale.

L’enquête montre également que cette proportion dans les emplois supérieurs est partout inférieure à celle des viviers, pourtant déjà inégalitaire.Elle souligne surtout que loin de s’améliorer, la situation s’aggrave,l’examen des dernières nominations montrant que la part des femmes dansles emplois supérieurs étant encore moindre que les 12 % actuels.

Pourtant, le comité estime que le dispositif législatif et réglementaire est suffisant. Leproblème est qu’il est plus ou moins connu, et encore moins appliqué. «Point n’est besoin de textes supplémentaires », a ainsi plaidéFrançoise Milewski, rapporteur général du comité, pour qui il faut « enfinir avec les déclarations d’intention et ne s’attacher désormaisqu’aux résultats. C’est uniquement une question de volonté politique ».

D’où le titre du rapport : Vouloir l’égalité.Aux termes de son enquête, le comité émet un certain nombre depropositions aussi diverses que variées qui devraient selon luicontribuer à atteindre cet objectif, parmi lesquelles :

  • la généralisation de la représentation au minimum d’un tiers du sexe sous-représenté dans les jurys ;
  • l’extension, l’harmonisation et le suivi de la réalisation des plans pluriannuels,
  • l’institution des objectifs chiffrés de nomination de femmes, en particulier pour les emplois à décision du Gouvernement,
  • la désignation d’un délégué interministériel à l’égalité,
  • la fixation à 18 heures de l’heure limite de tenue des réunions de travail ou encore
  • l’extension de l’usage du féminin dans les noms de métiers.
  • Source: comité de pilotage pour l’égal accès des femmes et des hommes auxemplois supérieurs des fonctions publiques, 20 sept. 2005.

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