Organisation médicale autour d'un événement sportif ou culturel

Cet article a été publié il y a 17 ans, 11 mois.
Il est probable que son contenu ne soit plus à jour.

Organisation médicale lors du Cross Ouest-France des 13 et 14 Janvier 2007.

Chaque année, au cours du mois de janvier, le Cross Ouest-France rassemble, le temps d’un week end, plusieurs milliers de sportifs,en herbe ou confirmés. Enfants, coureurs du dimanche ou stars de lacourse de fond, … les profils sont divers, et les risques deblessures sont réels, sur des parcours vallonnés, souvent boueux, etpar une température parfois glaciale…

« Aucross Ouest-France, médecins, infirmières, kinés et secouristes suiventles coureurs à la trace durant tout le week-end. A l’affût du moindrefaux pas »

Ledocteur Antoine DIB, médecin de la Direction Départemental Jeunesse etSports (DDJS), coordonne depuis plusieurs années les différentsintervenants.

Depuis 3 ans, il a été décidé de travailler au sein d’une commission sécurité en impliquant directement tous ceux qui sont chargés de la sécurité sur les courses :

  • Les professionnels médicaux,
  • Les militaires du 2e Rima, (régiment stationné au Mans)
  • Les signaleurs,
  • Les 15 secouristes de la Croix de Malte
  • La vingtaine de personnes de la Croix Blanche ;
  •  L’équipe médicale est composée de professionnels complémentaires au plan des compétences :

  • 2 médecins anesthésistes,
  • 2 médecins généralistes,
  • Des infirmières formées à la traumatologie sportive
  • 2 kinésithérapeutes-ostéopathes qui suivent régulièrement des équipes de France.
  • En cas de problème, cette équipe est opérationnelle et peut intervenir sur l’ensemble du circuit.

    Une des infirmières est d’ailleurs présente à moto au moment des courses.

    « Arrivée = danger » : des problèmes surviennent souvent une fois la ligne d’arrivée franchie : on voit chaque année des coureurs souffrir d’hypothermie ou d’hypoglycémie.

    Les enfants sont les plus touchés, mais aussi les grands champions.L’urgence après avoir franchi la ligne d’arrivée, c’est de se couvrir pour ne pas prendre froid et de s’hydrater bien sûr.

    « Entravaillant ensemble, on parvient à mieux prévenir les risques dechutes ou d’accidents, on peut renforcer la surveillance ».

    VirgineABADIE – Masseur kinésithérapeute D.E. – Thérapeute manuel,sophrologue, relaxologue, consultante formatrice en sécurité, sport& santé pour C3S.

    Qu'avez-vous pensé de cet article ?

    Note moyenne de 0/5 basé sur 0 avis

    Soyez le premier à donner votre avis

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *