La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences : réalisme prévisionnel ou utopie anticipée ?

Cet article a été publié il y a 17 ans, 7 mois.
Il est probable que son contenu ne soit plus à jour.

Les groupements d’employeurs et des Syndicats professionnels

Ils agissent, afin que des entreprises volontaires :

  • –  Analysent les pratiques actuelles de GRH,
  • –  Prennent conscience des enjeux,
  • –  Echangent entre elles,
  • –  Proposent des outils et une méthodologie.
  • L’opération engagée et novatrice en GPEC menée tout récemment par leSyndicat Interprofessionnel d’Ille et Vilaine « L’Union des Entreprises 35 » a permis une vraie concertation, une aide à l’élaboration d’un plan d’actions spécifique à chaque entreprise, en mettant en oeuvre les étapes ci-dessus. 

    Avec cette opération financée par la DDTEFP d’Ile et Vilaine et leFonds Social Européen, c’est toute une région qui se mobilise.

    Les accords de branches et d’entreprises

    Les accords de GPEC ont triplés en 2006,par rapport à 2005, selon les rapports de l’ANACT. Les effetsfacilitateurs de la législation en la matière commencent à porter leursfruits.

    Les gestionnaires des Ressources Humaines, les Représentants des salariés, les Dirigeants de PME 

     

    Ils sont de plus en plus nombreux à se former aux enjeux et méthodes des différentes approches possibles.

    Les principales raisons sont les suivantes :

  • Besoin de professionnalisation et de structuration RH,
  • Regard extérieur et distanciation,
  • Recherche de réseau de proximité et d’échanges,
  • S’adapter aux exigences du marché et à la responsabilité sociale qui est la leur?
  • Les pratiques qui sortent du schéma « usine à gaz »

    Ces pratiques, trop souvent élaborées dans les années 80/90, avaient pour objectif prioritaire de répondre aux restructurations massives.

     Ce que constatent les experts :

  • L’ère de la seule réactivité économique ne semble plus suffisante, et comporte des risques.
  • Une anticipation plus pragmatique où l’état des lieux, l’observation, l’expérimentation, semblent prendre le dessus.
  • La recherche d’une réelle efficacité et pérennisation toute en souplesse, au service de tous les acteurs économiques et sociaux de l’entreprise, se dessine.
  • Les résultats qui démontrent de plus en plus la réussite des actions en GPEC, sur les plans :

    Adaptation au marché

     Par une meilleure connaissance des pratiques du secteur   d’activité,dans les domaines technologiques, économiques et sociaux.

    Recrutement

    Mieux définir ses besoins à partir de l’analyse de l’existant et des perspectives d’évolution à court, moyen et plus long terme.

    Préparer une intégration réussie des collaborateurs pour une adaptation, une efficacité et une mobilisation dans des délais obligatoirement de plus en plus courts.

    Formation

    Orientée adaptation, évolution et  développement des compétences « instrumentales » (savoir, savoir-faire, savoir-être?) et sociales (savoir-vivre, éthique, déontologie, implication, reconnaissance?).

    Appréciation des pertormances

    Visant à obtenir non pas une course effrénée aux résultats à tout prix, mais l’équilibre ambitieux et réaliste entre exigence économique et réalisation de soi, seul garant d’une efficacité vraie, pleinement assumée et gérée de part et d’autre.

    Mobilités 

    Professionnalisées, sur les plans fonctionnel (changer de métier), hiérarchique (évoluer vers les sommets), géographique (bouger en Europe, voire à l’international, oser changer d’entreprise), …

    La GPEC, aujourd’hui c’est tout cela, sans drame, sans « le tout à lafois », c’est avant tout une prise de conscience et une volonté dedéveloppement pragmatique et réaliste.

    Conclusion

    L’engagement des dirigeants, la participation active des représentants des salariés, l?implication de la hiérarchie et des collaborateurs dans une relation gagnant / gagnant, le respect des valeurs de l’entreprise, le pragmatisme, ont démontré l’efficacité d’une telle démarche et sa réussite.

    Déjà, de nombreuses sociétés privées ou structures publiques sont dansla course pour que la gestion de leur entreprise et des hommes qui lacomposent soit prévisionnelle, pour pérenniser leur développement économique et social.

    Auteur : Yvelise Hebbert ? Consultante partenaire GERESO ? Avril 2007

    Qu'avez-vous pensé de cet article ?

    Note moyenne de 0/5 basé sur 0 avis

    Soyez le premier à donner votre avis

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *