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Les retraites versées par les régimes français ontreprésenté 251 milliards d’euros de prestations en 2008, soit 12,9 % du produitintérieur brut (PIB). C’est l’un des éléments qui ressort de l’enquête de laDirection de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques(DREES) parue début avril 2010. Revue.
En 2008, le nombre de retraités de droit direct continued’augmenter au cours de l’année d’environ 500 000 personnes, comme il l’a fait annuellement depuis 2006. Ce rythme decroissance supérieur à ce qui était observé avant 2006, est dû à l’arrivée auxâges de la retraite des générations pleines du « babyboom», nées à partir de1946 et comptant un tiers d’individus en plus que les générations précédentes.
La hausse de la croissance annuelle du nombre de retraitésà partir de 2006 illustre l’accroissement brutal de la taille des cohortes de liquidants avec l’arrivée à l’âge de laretraite des générations du baby-boom, mais de façon toutefois atténuée :toutes les personnes d’une même génération ne partent pas à la retraite, ni nedécèdent, au cours de la même année. En particulier, certains individus desgénérations pleines du baby-boom ont pu partir à la retraite avant2006, notamment dans le cadre d’un départanticipé pour carrières longues, indique la DREES.
Le nombre d’attributions de pension par la CNAV a ainsiconnu une très forte augmentation dès 2004,première année de mise en place de ce dispositif (cf. graphique).Par ailleurs, certains individus des générations creuses antérieures aubaby-boom ont pu liquider leurs droits à la retraite tardivement, après 2006.
Les retraites (de droit direct et de réversion,obligatoires et facultatives) versées par les régimes français représentent 251milliards d’euros de prestations en 2008,soit 12,9 % du produit intérieurbrut (PIB).
La pension moyenne des retraités tous régimes confonduss’établit en 2008 à 1 122 euros mensuels (hors droits dérivés, majorations et minimum vieillesse). Elleaugmente en moyenne de 2,4 % paran en euros courants depuis 2003, soit une croissance supérieure d’environ 0,6 point à l’inflation annuelle moyenne, mais cetteévolution est portée essentiellement par l’effet de noria, c’est-à-dire leremplacement des retraités les plus âgés par des nouveaux retraités disposantgénéralement de carrières plus favorables.