Partager la publication "Mauvaise ambiance au bureau : 8 "conseils" pour que ça dégénère !"
Mauvaise humeur générale, animosité quicouve, regards « en biais », premières apparitions de peaux de bananes ausein de l’équipe… L’ambiance n’est pas au beaufixe dans votre service ? 8 « conseils » pour réussir unefranche dégradation du climat !
1- Faites comme si de rien n’était
Depuis quelque temps, la crise est palpable,vous l’avez bien senti. Conflits latents, collègues qui traînent les pieds,prises à partie de plus en plus fréquentes au sein de l’équipe… Pour envenimerl’ambiance déjà pesante, rien de mieux que d’ignorer, tout bonnement, les« petites » disputes. Ignorez les problèmes et faites comme si toutallait pour le mieux ! Vous verrez, les malentendus et les non-ditsdégénèreront d’eux-mêmes.
2- Communiquez exclusivement par mail
Des désaccords apparaissent sur la manière detraiter un dossier ? Ca ne s’arrange pas et vos collaborateurs ont lafâcheuse tendance, ces derniers temps, à employer le « regard quitue » à la moindre anicroche ? Ne vous en mêlez surtout pas (etencore moins en frontal) ! Privilégiez dorénavant le mail, à dosehoméopathique, pour dialoguer avec vos salariés. C’est une des pistes quipermettra de faire sentir que vous vous en lavez les mains…
3- Prenez parti
L’orage couve désormais dès 9h00. Ce matin,pour une demande anodine au sujet d’un coefficient à appliquer, la nouvelles’est fait envoyer sur les roses. Motif ? Sa collègue n’avait « pasde temps à perdre » ! Pour remettre de l’huile sur le feu, unconseil : prenez parti et donnez raison à la collaboratrice« surbookée ». Après tout, c’est bien connu, les nouveaux onttoujours tort. Devant tant d’injustice et vu le caractère vif de la dernièrerecrue, il y a fort à parier que la revanche sera cinglante. Vous n’aurez plusqu’à compter les points, confortablement installé dans votre fauteuil.
4- En aucun cas, rappelez les objectifs
Les résultats de vos collaborateurs sont enchute libre depuis le déploiement de la nouvelle stratégie. Au détour de lamachine à café, vous en avez entendu deux d’entre eux se plaindre de lanouvelle organisation de travail jugée « désastreuse » pour tenir lesdeadlines. Laissez les donc se dépatouiller avec leurs délais visiblement tropcourts, ça n’est que leur avis après tout. Et ça fait surtout partie desderniers objectifs du service à atteindre. Au besoin, rappelez-leur (par mailévidemment, se reporter au conseil n° 2) que la pause-café peut être réinvestieen pause boulot si, vraiment, ça leur tient à c?ur de respecter leurséchéances…
5- Ne revoyez surtout pas votre mode de management
Si vous en êtes là aujourd’hui, c’est biengrâce à vos talents de manager, non ? La direction vous a estimé capable de« tenir » vos troupes et ce n’est pas à vos collaborateurs deremettre en question l’avis de Duboss… Manquerait plus que ça ! Depuisvotre arrivée à la tête du service, les portes claquent ? Laissez faire,vous n’êtes quand même pas là pour gérer les soucis persos que les collèguesramènent au bureau. La nouvelle stratégie n’est pas passée auprès de voscollaborateurs ? Patience, elle finira bien par rentrer, à force ! Enbref, votre style de management a fait ses preuves en son temps, vous ne voyezpas pourquoi vous devriez vous remettre en cause. C’est bien vu, vous avezcompris comment inciter à cultiver son mal-être au travail et à aller voir,ailleurs, si l’herbe est plus verte.
6- Ignorez toute demande de médiation
La petite nouvelle ne supporte plus le méprisde ses collègues et demande à être reçue en entretien avec la collaboratricesurbookée, qui communique négativement sur son travail de surcroît. Dans unpremier temps, laissez traîner. Ce n’est qu’à la troisième relance que vousdevrez répondre, en demeurant incrédule, par contre, sur le bien-fondé de sa requête.Si après cela, elle revient à la charge (et en frontal en plus) : faiteslui savoir que sa demande vous est passée « pardessus la tête », vu la charge de travail à abattre ces derniers tempset renvoyez aux calendes grecques toute décision. Sachez-le, la mauvaise foi serévèle payante pour voir dégénérer le malaise.
7- Zappez les réunions de service
Une réunion de plus dans votre planning,forcément chronophage et vide de sens qui plus est ? Un conseil :évitez de perdre du temps et, ni vu ni connu, passez celles-ci à latrappe ! Après tout, vos collaborateurs, vous les avez sous le nez toutela journée. Vous ne voyez donc pas l’utilité de les réunir autour d’une tablepour entendre les griefs habituels (ceux que vous vous efforcez d’ignorer, cf.conseil n°1). Si le sujet vient sur le tapis, proposez une bonne fois pourtoute aux collègues zélés, d’aller « voir ailleurs si vous yêtes ». Emotion garantie. Le climat risque de ne pas s’en relever !
8- Dernier conseil : faites vous rare
Les messes basses sont devenues un bruit de fondrécurrent dans votre service, on est désormais à deux doigts des insultes entrecollègues et la dernière recrue a fini par partir sans demander son reste ?Pour faire circuler les rumeurs et condamner définitivement l’épanouissement devos collaborateurs au bureau, prenez la tangente à la moindre occasion. Rien detel qu’un chef absent pour nourrir les rancoeurs et enterrer définitivement lesespoirs de bonne humeur au travail.
Très bon article!
Vivre dans un cadre professionnel pareil n’est pas une joie, mais si on peu en rigoler un tout petit peu et de temps en temps ça soulage bien!