Les principes
Dans le cadre de l’entreprise, le coaching est une démarche pro-active qui a pour objectif d’assurer l’encadrement d’individus au profit de l’atteinte de résultats concrets de réalisation, de croissance ou de changement.
Le coach n’est pas un conseiller ou un consultant-expert. Il est plus un catalyseur de changement pour son client. Il lui pose des questions essentielles, lui permet d’explorer de nouvelles pistes de solutions, lui révèle l’impact de son style de communication et de management sur ses co-équipiers, l‘interpelle sur ses croyances à propos du travail en équipe, le sensibilise à des talents qui sont de toute évidence sous-utilisés.
Son intervention auprès d’une personne ou d’une équipe est de nature systémique. Cela signifie que la hiérarchie du coaché, son contexte de travail et la culture de l’entreprise doivent être considérés pour optimiser la démarche de coaching.
C’est pour cela, par exemple, qu’avant de commencer les séances de coaching, le coach vérifie auprès du prescripteur (la plupart du temps, le chef du futur coaché ou un représentant de la Direction des ressources humaines) les intentions réelles de celui-ci pour l’impliquer dans la démarche.
Un exemple
Le prescripteur du coaching appelle un coach parce qu‘il souhaite qu’une personne développe un leadership plus efficace auprès de son équipe.
Le coach a intérêt à clarifier, avant même d’organiser une rencontre tripartite, ce que le prescripteur entend par là.
Par ses questions, le coach peut découvrir que le prescripteur souhaite finalement que le futur coaché développe un style de communication plus consultatif d’une part, qu’il soit plus ouvert aux idées des membres de son équipe et qu’il les implique plus dans la prise de décision d’autre part.
En présence du coach, ce sont ces objectifs spécifiques qu’il aura à présenter au futur coaché pour voir comment il les reçoit et les comprend. Cela donnera lieu à un échange, guidé par le coach, pour arriver à un objectif établi d’un commun accord.
Dans ce cas-ci, cela peut aboutir à un objectif tel que : « Développer un leadership fondé sur la consultation pour contribuer au développement de la cohésion de l’équipe « . L’objectif étant clair et partagé par le prescripteur et le coaché, il devient ainsi gagnant-gagnant.
Une relation triangulaire entre le prescripteur, le coach et le coaché
La qualité d’un coaching en entreprise passe donc par la qualité du fonctionnement de la relation triangulaire prescripteur – coach – coaché.
Si le coaché se sent soutenu par son prescripteur,il sera plus motivé et plus à même de se livrer à son coach. De la mêmefaçon si le prescripteur constate que le futur coaché comprend lesenjeux du coaching, il sera plus porté à le soutenir dans sa démarche.
Lesuivi que le coach réalise au fil de la démarche avec le prescripteurse réalise à travers des entretiens téléphoniques qui doivent préserver la confidentialité du contenu des séances avec le coaché. Ils portent uniquement sur l’observation des résultats obtenus, c’est-à-dire des progrès réalisés par le coaché et de la façon de les maintenir et de les amplifier.
Ainsi, dans l’exercice du coaching, il se dégage des valeurs surlesquelles s’appuient le coach qui sont, à mon avis, les suivantes :
- la transparence des objectifs et des enjeux,
- la confidentialité du contenu des séances,
- l’engagement des différentes personnes impliquées dans la démarche
- le développement des talents.
L’expertise du coach d’affaire repose donc sur sa capacité à faire vivre l’expérience du coaching dans le cadre de ces valeurs etsur sa connaissance et son expérience du changement dans lesorganisations.
Auteur: Guillaume LEROUTIER, CRHA, B.A., Coach professionnel certifié en PNL,consultant et formateur en relations interculturelles en milieuprofessionnel, auteur de l’ouvrage « Vous avez dit communiquer ? Clés pour être et agir au quotidien » paru chez GERESO Edition.
Son site : guillaumeleroutier.com