[EN BREF] Fonds de solidarité : une prolongation de 2 mois pour l’aide de 1.500 €

Cet article a été publié il y a 3 ans, 9 mois.
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Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a annoncé cette semaine que l’aide de 1.500 € du Fonds de solidarité allait continuer d’être versée pour les mois de janvier et février alors que son arrêt était prévu pour la fin 2020.

1.500 €, 10.000 € ou 200.000 € ?

Le Fonds de solidarité, dispositif phare de soutien aux entreprises, mis en œuvre dès le premier confinement en mars 2020 va perdurer pour les premiers mois de 2021.

Les professionnels des secteurs particulièrement impactés par les restrictions d’accueil du public continueront de percevoir une aide pour le mois de janvier d’un montant allant de 10.000 € à 200.000 € (secteurs S1 et S1 bis, notamment les restaurants, bars et hôtels). Les autres entreprises de moins de 50 salariés qui ont subi une baisse de leur chiffre d’affaires supérieure à 50% ont bénéficié du fonds de solidarité jusqu’au mois de décembre pour un montant maximum de 1.500 € par mois. Néanmoins, malgré leur ouverture au public, le couvre-feu continue de réduire l’activité de nombreuses entreprises.

C’est à partir de ce constat que Bruno Le Maire a annoncé devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale que l’aide mensuelle de 1.500 € serait prorogée en janvier et février 2021.

Un dispositif qui dure

Créé au printemps dernier, le Fonds de solidarité devrait exister au-delà d’une année puisque le décret n°2020-129 du 8 février prévoit son prolongement jusqu’au 30 juin 2021.

En espérant que le dispositif soit devenu inutile à l’arrivée du début de l’été, les demandes pour le mois de décembre peuvent déjà être formulées en ligne depuis mi-janvier et seront ouvertes jusqu’à fin février. Le formulaire pour la demande de janvier ne devrait être en ligne qu’à partir de fin février et pour une durée d’un mois.

Le mois dernier, le ministère de l’Économie avait également annoncé que la base du chiffre d’affaires servant de comparatif à la chute de l’activité ne prendrait désormais plus en compte les ventes à distances ni les ventes à emporter.

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