[EN BREF] Le Maire – Dussopt : nouveau tandem à Bercy

Cet article a été publié il y a 4 ans, 5 mois.
Il est probable que son contenu ne soit plus à jour.

Le Gouvernement du nouveau premier ministre Jean Castex a été annoncé ce lundi. A Bercy, on retrouve Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et désormais de la Relance, et Olivier Dussopt, ministre délégué aux comptes publics.

Un ministre et un ministre délégué

Ce remaniement débouche sur une réorganisation à Bercy. De deux ministres autonomes, Bruno Le Maire à l’Economie et les Finances, et Gérald Darmanin aux Comptes publics, on passe à une unité de commandement. Gérald Darmanin parti au ministère de l’Intérieur, Bruno Le Maire devient ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance et a sous sa tutelle, un ministre délégué aux comptes publics, Olivier Dussopt.

Lors de la passation de pouvoir ce mardi, Bruno Le Maire a mis en avant « une unité de commandement et donc une capacité d’action beaucoup plus rapide ». Un avantage qui devrait s’avérer essentiel pour présenter à la fin de l’été un plan de relance. Bruno Le Maire a en effet annoncé que les licenciements et les liquidations étaient devant nous.

Ce sera à Olivier Dussopt qu’il incombera de présenter à l’automne prochain le projet de loi de finances pour 2021. Cet ancien député PS de 41 ans était avant le remaniement secrétaire d’Etat en charge de la fonction publique.

La relance par la baisse des impôts de production

Pour mener à bien cette politique de relance, Bruno Le Maire a annoncé souhaité baisser les impôts de production.

Discours mardi 7 juillet, Bruno Le Maire

« La réindustrialisation est prioritaire, la relocalisation est prioritaire. Je ne peux pas dire aux Français qu’on va faire des voitures électriques, développer la technologie hydrogène et dans le même temps avoir des impôts de production 3 fois plus élevés que ceux de l’Allemagne ».

Le ministre de l’Economie vise en priorité la baisse de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) qui a représenté 14 milliards € de recettes en 2018. Cet impôt assis sur la valeur ajoutée créée par les entreprises dont le chiffre d’affaires excède 500.000 € est particulièrement douloureux en période de crise. Les recettes bénéficient aux collectivités territoriales et notamment aux Régions ce qui rend plus complexe l’action du ministre. Une négociation avec les Régions sera nécessaire. Un mécanisme de compensation est à l’étude.

Qu'avez-vous pensé de cet article ?

Note moyenne de 0/5 basé sur 0 avis

Soyez le premier à donner votre avis

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *