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Comme attendu, le Président de la République s’est longuement exprimé ce jeudi dans le cadre d’une conférence de presse au cours de laquelle il a fait de nombreuses annonces en réponse au mouvement des gilets jaunes.
Les annonces au niveau fiscal
Cette toute première conférence de presse du quinquennat qui fait suite au Grand débat national a été l’occasion pour le Président de la République de réaffirmer la politique du Gouvernement depuis 2 ans tout en assurant que l’homme serait au cœur du projet.
Au niveau de la fiscalité, le Président de la République a réaffirmé sa volonté de continuer la trajectoire de réduction des impôts. Il annonce une baisse de l’impôt sur le revenu à hauteur de 5 milliards € en direction des classes moyennes.
Cette mesure sera financée par une baisse des niches fiscales en faveur des entreprises. En revanche, le Président a précisé en réponse à une question d’un journaliste que les niches fiscales en faveur des particuliers notamment liés à l’outre-mer et aux emplois familiaux ne seraient pas concernées.
En revanche, Emmanuel Macron refuse pour le moment de revenir sur la suppression de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune), une des demandes qui revenaient régulièrement dans le cadre du Grand débat national. Le Président souhaite attendre les résultats de l’évaluation du remplacement de cet impôt par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) en 2020 et prendre des décisions d’ajustement en conséquence.
Les annonces au niveau social
Au niveau social, Emmanuel Macron a annoncé diverses mesures concernant les retraités, les salariés, les familles monoparentales :
- Renouvellement pour cette année de l’exonération de cotisations sociales et d’impôt des primes versées par l’employeur dans la limite de 1.000 € par salarié
- Réindexation en fonction de l’inflation des retraites de moins de 2.000 €
- Fin de la sous-indexation des retraites à compter de 2021
- Projet de réforme des retraites présenté à l’été : pas de remise en cause de l’âge légal de départ à la retraite, mais en encourageant sur la base du choix les citoyens à partir en retraite plus tardivement
- Objectif d’instauration d’un minimum contributif à hauteur de 1.000 €
- Réforme du système d’assurance chômage
- Transfert à la caisse d’allocation familiale du pouvoir de prélever les pensions alimentaires dues aux familles monoparentales lorsqu’elles ne sont pas payées.