[EN BREF] Un salarié licencié pour avoir refusé tout contact verbal avec sa hiérarchie

Cet article a été publié il y a 7 ans, 4 mois.
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L’abus de la liberté d’expression des salariés est un point récurrent dans de nombreuses affaires prud’homales. A l’inverse, qu’en est-il d’un salarié qui refuserait d’échanger verbalement avec sa hiérarchie ?

Récemment, une affaire jugée par les tribunaux à mis en évidence ce problème de communication, faisant l’objet d’une motivation pour faute grave de la part d’un employeur : « Le salarié refuse tout échange verbal avec sa hiérarchie, ce qui porte préjudice à la qualité du travail et aux relations entre les membres de l’équipe. Refus de dire bonjour le matin ainsi qu’une volonté de ne jamais répondre verbalement à une question posée ».

Face aux accusations, l’employé ne conteste pas son mutisme et évoque un problème d’écoute de la part de sa hiérarchie : « Je refuse d’échanger avec mes responsables, dans la mesure où, à aucun moment, ceux-ci n’ont voulu m’écouter ».

Après étude de l’affaire, les juges ont estimé que le refus volontaire du salarié à dialoguer avec sa hiérarchie constituait une faute grave, rendant impossible son maintien au sein de l’entreprise.

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