Faites confiance à votre intelligence relationnelle

Cet article a été publié il y a 10 ans, 6 mois.
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Pour développer votre potentiel de communication

Nous avons tous appris à développer notre intelligence. Notamment grâce à l’école, les leçons, les exercices, les devoirs… qui nous ont permis peu à peu de structurer nos connaissances et à développer notre esprit d’analyse. Mais qu’en est-il de notre intelligence relationnelle ?

Atout majeur pour évoluer dans notre société, l’intelligence relationnelle n’est pas toujours une aptitude innée ! Pourtant, en entreprise ou dans la vie privée, l’habileté à créer des liens, écouter, s’affirmer, négocier ou diriger, compte autant que les compétences techniques.

Aussi, pour développer au mieux cette capacité relationnelle, il faut avant tout évaluer son propre potentiel. C’est l’enjeu de ce livre dans lequel vous découvrirez comment se perfectionner en mettant en œuvre des actions de communication concrètes.

À l’aide d’un test basé sur les 17 variables de la communication efficace, l’auteur vous offre la possibilité de mesurer votre Quotient d’Intelligence Relationnelle (Q.I.R.), et d’identifier vos axes de progrès !

Faites confiance à votre intelligence relationnelle
Faites confiance à votre intelligence relationnelle

 

Livre disponible en version papier et ebook sur la librairie RH.

 

Découvrez tout de suite un extrait de l’ouvrage ! 

 

Partie 2 – Chapitre 1

Changez sans vous perdre

Références principales aux variables :

11 – Affirmer son point de vue, se mettre en avant

12 – Respecter des limites claires

16 – Avoir confiance

Combien de fois s’est-on entendu dire ou se dit-on : « Je suis comme je suis – Je ne changerai pas – On ne se change pas – Ce n’est pas à mon âge que je vais changer ! ». Toutes ces expressions sont justes et en même temps parfaitement fausses.

Lorsque nous parlons ainsi, nous nous trompons de cible, de référence, d’indice. Ces paroles verrouillent le plus souvent notre capacité à évoluer et à grandir en nous renforçant dans nos croyances d’immobilisme. Bien sûr, nous ne changerons, ni de squelette, ni de cerveau, ni notre histoire qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Nous ne changerons pas le pourquoi nous sommes ainsi. Nous sommes le résultat de nos expériences, de nos apprentissages, de nos ressentis, de nos échanges. Tout ce passé fait notre richesse actuelle, nos connaissances, nos capacités à réagir et à ressentir dans les différentes situations de la vie. Notre histoire ne se transformera pas. Le « Pourquoi nous sommes qui nous sommes » n’évoluera pas. Si on ne peut bouleverser le « POURQUOI », nous pouvons, par contre, changer le « COMMENT » !

Vous ne referez pas votre histoire. Les malheurs que vous avez vécus étant enfant, les souffrances, les hontes, les incompréhensions et aussi tous les moments de plaisir, de joie, de bonheur sont des faits immuables. Vous ne les changerez pas et vous ne les retrouverez pas non plus ! Pas plus que tous les messages que l’on vous a adressés et qui vous ont imprégné à en devenir une partie de vous-même. Vous ne pourrez plus influencer tout cela.

Il est beaucoup de zones d’ombre sur ce « pourquoi » ou plutôt de zones non conscientes. Nous n’avons plus accès au pourquoi de beaucoup de ce que nous sommes. Il nous faut souvent l’accepter tout simplement, accepter qu’en nous, il y ait des éléments qui nous ont construits, qui ont façonné notre façon d’être en relation et que nous ne pouvons appréhender. Il nous faut accepter aussi qu’une partie de notre mécanique relationnelle personnelle ne fonctionne pas bien et que, pour la faire évoluer, il nous faut changer nos manières de faire.

Imaginons quelqu’un qui sait qu’il prend un chemin trop long pour se rendre à son travail, parce que c’est le chemin qu’il connaît, celui qu’il affectionne, qu’il prend depuis des années, même s’il sait que ce n’est plus très efficace. Il voudrait gagner du temps, moins se fatiguer mais ne veut pas quitter son chemin. Au fil des ans, le paysage autour de lui a changé. Les arbres, les maisons, les voies ont évolué et ne correspondent plus à ce qu’il en attend, mais, par habitude, confort, sécurité, il continue à emprunter le même chemin en se disant qu’il ferait pourtant mieux d’en prendre un autre. Il en est de même dans nos vies, dans nos façons d’être en relation avec les autres, il va falloir abandonner certains de vos chemins pour en trouver d’autres et évoluer.

Il faut passer à autre chose !

Il nous faut passer à autre chose. Et cette autre chose, c’est le « COMMENT » : comment je choisis de penser, de ressentir. Comment je choisis de vivre avec mes 40, mes 65 ou mes 100 kg ? Comment je choisis de vivre avec ma peur de l’avion, mes colères après mon patron, mes joies, mes tristesses ? Comment je choisis de vivre avec mes difficultés, avec mon salaire quel qu’il soit, avec ceux que j’aime ou ceux qui me déplaisent ?

Comment je choisis de vivre avec moi-même ? Avec moi-même avant de vouloir vivre avec les autres. Car c’est de cela dont il s’agit. Si les autres c’est l’enfer ou plutôt comme l’écrivait Jean-Paul Sartre, si « l’enfer c’est les autres », nous sommes notre propre purgatoire. Nous n’avons pas besoin des autres pour payer nos dettes psychologiques, nous faisons cela très bien tout seul. Nous passons notre temps à réparer l’irréparable, à nous purifier de nos fautes comme si toutes nos souffrances en étaient le résultat, résultat de nos fautes, mais aussi de celles des autres.

Cessons donc de rendre les autres responsables de tous nos maux. Ne culpabilisons pas non plus, rendons confortable notre inconfort ! Sommes-nous condamnés à refaire le passé, à réparer nos blessures ? L’amour que nous n’avons pas eu, la parole que nous n’avons pas osé prendre, la déception sentimentale vécue, les affronts subis, les dévalorisations… Peut-on bien vivre sans être purifié de son passé ? Je le crois. Vous le pouvez, en vous donnant la capacité de dissocier ce qu’a été votre vie, votre passé, ce qui fait votre présent, ce qui fait partie de vos rêves et ce que sera votre futur. Le paradis, c’est le vrai présent, celui de l’action, de la décision, de la pensée juste et de l’émotion.

« J’ai envie de me trouver dans le métro aux heures de pointe. Je souhaiterais me retrouver dans les embouteillages de la ville. J’aimerais être, avec d’autres passagers, dans un TGV bloqué en pleine campagne… Mais je suis dans mon lit d’hôpital et je n’ai d’autre choix que d’appuyer sur un bouton pour appeler l’infirmière… » Témoignage de Marie, 26 ans.

Notre vie est faite de choix. Nous pouvons bouger, vivre avec les autres, nous sommes plein de ressources, nous avons plusieurs options, nous pouvons choisir. Nous vivons souvent avec une grande croyance protectrice. Elle consiste à penser que nous ne choisissons pas vraiment ce qui nous arrive, que nous subissons les événements extérieurs, que nous ne sommes pas responsables de ce qui nous arrive, que nous subissons une certaine fatalité. Cela est vrai par certains aspects mais complètement faux par d’autres. Nous avons toujours une part de choix dans ce qui nous arrive, et c’est sur cette part qu’il faut agir. Il nous faut changer cette croyance, croire en nos propres capacités, croire en la décision, changer les « Je ne peux pas » en « Je ne veux pas ».

 

La suite dans Faites confiance à votre intelligence relationnelle !

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