La prise d’acte au titre du tabagisme passif est justifiée

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L’employeur, dans le cadre de son obligation de sécurité de résultat, est tenu de faire respecter la réglementation interdisant de fumer sur le lieu de travail. A défaut, le salarié est justifié à prendre acte de la rupture du contrat aux torts de l’employeur, quand bien même la santé du salarié n’est pas impactée.

 

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Prise d’acte pour tabagisme passif

 

Par ailleurs, des sanctions pénales sont également prévues en cas d’absence de signalisation apparente rappelant l’interdiction de fumer, d’emplacement fumeurs non conformes ou s’il a favorisé sciemment le non-respect de l’interdiction de fumer.

Dans cette affaire, une salariée avait pris acte de la rupture de son contrat de travail en reprochant à son employeur de l’avoir exposé à la fumée des cigarette de ses collègues, en violation de la législation antitabac, produisant à l’appui de sa demande, de nombreuses attestations de salariés ayant quitté l’entreprise ainsi que des photos de mégots présents dans un bureau.

Le Conseil de prud’hommes en a donc déduit que cela faisait état de la tolérance de l’employeur à l’égard du tabagisme dans les locaux de travail et a pu donc établir le caractère justifié de la prise d’acte, produisant alors les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse avec l’octroi, en l’espèce, de 30 000 € au titre des indemnités de rupture.

(Conseil de prud’hommes de Paris, 6 février 2014, no 12/01583)

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