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L’Observatoire des territoires a rendu public le 9 janvier 2009 son deuxième rapport triennal consacré aux « Dynamiques et développement durable des territoires ». L’étude confirme les évolutions déjà constatées les années précédentes accentuant les écarts entre régions.
Sur le territoire national, le poids de l’Ile-de-France reste considérable (28,3% du PIB en 2006) et le niveau de son PIB en fait la première région d’Europe.
Deux autres régions seulement, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, se classent parmi les 20 premières régions européennes.
Cinq ont des taux de croissance supérieurs à la moyenne européenne : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne, Midi-Pyrénées, Aquitaine et Pays de la Loire.
Le dynamisme des régions atlantiques et méditerranéennes, qui cumulent, comme l’Ile-de-France, de forts taux de croissance de la population avec une production élevée, contraste avec les régions en perte de vitesse (Picardie, Champagne-Ardennes, Lorraine, etc.
Ce rapport, rédigé sous la responsabilité de la Délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires (DIACT), doit être transmis au Parlement.
Ses conclusions sur les avantages compétitifs qui pourraient résulter de certains regroupements régionaux (Bretagne avec Pays de la Loire, Auvergne avec Limousin, etc.) peut conforter ceux qui préconisent un redécoupage de la carte administrative avec constitution d’une dizaine « d’inter-régions », alors que le Comité sur la réforme des collectivités locales, présidé par Edouard Balladur, doit rendre au mois de février un rapport devant servir de base à une réforme des collectivités annoncée pour la fin de l’année.
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